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« Sois tu meurs en héros, sois tu vis assez longtemps pour devenir un vilain » Harvey Dent, Dark Knight

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Disons que nous sommes très peu à devenir des vilains dans le sens du film Batman, mais plusieurs ne seront pas la meilleure version (vilain) d’eux-mêmes. La frontière est souvent très mince entre devenir le héros de sa vie et le vilain. C’est la même personne qui a une tête, un esprit rationnel, un instinct de survie, un cœur et une conscience. Toutefois, la différence entre les deux réside selon moi dans la qualité des choix que nous posons. Et cette dernière dépend de nitre degré de cohérence avec nos valeurs et notre cœur.

Dans le tourbillon du conditionnement familial et social aux prises avec notre instinct de survie, on se retrouve souvent à faire des choix égocentriques, qui manquent de perspective et surtout qui ne sont pas cohérents avec nos valeurs et notre cœur. On le sait, il y a une petite voix en nous qui nous le dit, mais on ne l’écoute pas parce qu’on est en survie. On cherche de la sécurité ou de la reconnaissance. Mais quand on fait des choix qui vont à l’encontre de ce qu’on sait qui est juste pour d’autres motifs, on devient le vilain dans sa propre vie et c’est aussi bien possible qu’on blesse d’autres personnes et que l’on devienne un vilain dans leur vie.

Dans la citation de Harvey Dent, il dit, si vous avez la chance de mourir en Héros et que vous ne la saisissez pas, vous deviendrez un vilain. Que veut dire être ou mourir comme un héros ? Un héros est prêt à défendre le bien et le mal au prix de sa vie. Si vous n’êtes

pas disposé à payer ce prix, vous ne serez pas la meilleure version de vous-mêmes. Ça paraît simple et glorifiant d’être un héros, mais ce n’est pas facile. Ça veut dire être prêt à faire des sacrifices, à dévier, à ne pas se préoccuper du contrôle, de la reconnaissance et de ce que les autres pensent. Tout cela pour défendre ce en quoi vous croyez et être cohérent avec vos valeurs et votre cœur. Mourir en héros c’est vivre, c’est se choisir, c’est laisser mourir le rôle, l’image sociale et le besoin du regard des autres. Je pense qu’il n’y a pas plus grand signe d’amour propre que d’être prêt à payer le prix ultime de ce que les autres vont penser pour se choisir.