Comme nous vivons dans la polarité, le bien et le mal, le beau et le laid, la survie et la mort, plusieurs pensent que le bonheur est l’absence de malheur. Ce qui veut dire qu’il faut se débarrasser de tous malheurs avant de pouvoir enfin toucher au bonheur. Toute notre énergie sera déployée pour éviter ou à aller à l’opposé de ce que nous avons associé aux malheurs. On s’amène toutes sortes d’émotions négatives et par le fait même on crée un lien direct avec ce qu’on veut éviter et on se retrouvera à manifester encore plus de malheurs.
D’autres pensent que le bonheur c’est le gros lot du loto max, un nouvel emploi, une plus grosse maison, une voiture de luxe, un voyage, un conjoint, 10 livres de moins, etc. Rien ne ruine plus le bonheur que d’être à la recherche du bonheur. Le message que notre esprit reçoit quand on veut quelque chose pour être heureux c’est qu’on ne l’a pas. On se vide donc de précieuses énergies et d’émotions de hauts niveaux en ce processus. Ce qui fait que quand nous aurons atteint notre objectif, on ne sera probablement pas nourri et on fera comme on fait avec notre cellulaire, on upgradera l’objectif de bonheur. Ceci est donc dans une course sans fin.
Pour ma part, le bonheur réside dans l’absence de recherche du bonheur. Il est dans moi, ce que j’ai, les yeux de ma femme, mes enfants, celle qui naîtra cet été, mes amis, un café, un bon repas avec des gens que j’aime, le soleil, la nature, mes méditations, mes courses, un rire, le regard des humains que je croise à l’épicerie, les défis dans tout ce qui fait, de moi qui je suis comme personne humaine. Il est là le bonheur, juste là.