Comment mettre de côté cette quête obsessive du bonheur et accepter que la recherche du bonheur passe premièrement par l’abandon de la recherche? Lorsque vous avez l’intention de vous accaparer le bonheur ou ce qui vous manque pour l’atteindre, le message reçu par votre esprit est que cette chose vous manque. Il est donc normal de se sentir continuellement vide sur le plan personnel ou professionnel. Tant que nous cherchons à prendre, l’objet de votre convoitise ne saura combler ce trou laissé béant.
Souvent, cette quête n’aura malheureusement pas de finalité, ne sachant pas réellement ce que nous cherchons. C’est un problème insolvable car la recherche s’exerce à l’extérieur de nous, comme si nous devions nous abreuver d’une belle grande fontaine de bonheur. Nous cherchons souvent à nourrir notre ego, car notre définition du bonheur est dépendante de notre statut social, notre travail, notre rôle dans la vie ou à des plaisirs éphémères tels que des voyages, des voitures, une maison, des vêtements. Nous pensons avoir atteint cette fin à travers des relations personnelles, un nouvel amoureux, un enfant ou une nouvelle relation d’amitié. Il n’est pas faux de dire qu’ils peuvent y contribuer. Toutefois, c’est plutôt la quête uniquement dédiée à ceux-ci, en délaissant notre propre source intérieure qui rend cette recherche illusoire et vide de sens. Cette quête et son message sont un manque d’appréciation et de gratitude pour ce que nous avons déjà. En fait, le bonheur c’est nous, uniquement nous et comme dirait la chanson « Il est là le bonheur ». Il existe en notre capacité de se sentir riche, de ce que nous avons, ce qui inclus aussi notre capacité de prendre action pour contribuer au-delà de nos propres besoins.
Pour se « remplir » et pour enrichir sa vie, il faut plutôt apprécier, être en abondance et ensuite donner. Donner, un peu comme le soleil, source illimitée de vie. Cet astre ne se « tarit » pas, il brille toujours. Il faut donner à partir de ce que nous avons à offrir, à partir de notre cadeau.
Le message que nous envoyons à notre esprit quand nous donnons c’est que nous l’avons. On peut donc remplacer la quête du bonheur par le don du bonheur. Ce don peut tout aussi bien se faire tant d’un point de vue personnel que professionnel. Nous sommes tous capable d’élever notre niveau d’intention de notre mission professionnelle, pour arriver à comprendre que le but premier de notre vie professionnelle est de combler des besoins et ce, que ce soit pour un client, une équipe, une compagnie, une communauté et la société. Donner et créer du bonheur.