C’est assez audacieux comme énoncé. Qu’est-ce qui me permet de l’affirmer? Qui est le juge pour mesurer la validité de cet énoncé? Qu’est-ce qu’on mesure au juste? Je suis capable de le dire et le ressentir profondément malgré que : j’ai eu le cancer, ma première femme m’a quitté pour un ami, j’ai perdu un emploi de rêve à Wall Street, deux fois j’ai perdu des millions de $ pour me retrouver sur le bord de la faillite, j’ai vu mes anciens studios de yoga au bord du gouffre financier au début de la pandémie.
C’est certain que je pourrais énumérer une longue liste de raisons qui font en sorte que je pense vraiment que je suis l’homme le plus chanceux au monde. Mais en basant cet énoncé sur des raisons, je me mets sous la loi des accidents, ce qui veut dire que si quelque chose de négatif arrivait à ce qui fait ma chance, je perdrais mon titre.
C’est un peu comme quand on était tout jeune, au primaire et qu’on se disait « celui qui le dit celui qui l’est ». Il y a un pouvoir immense dans les mots, nos pensées et nos émotions. Je suis l’homme le plus chanceux au monde seulement parce que je le dis, ce qui me permet de vibrer à un plus haut niveau d’énergie, d’émotion et de manifester la qualité de vie que je veux vraiment peu importe les différents défis que je rencontre.