À notre insu, on se retrouve souvent sous l’emprise de notre mode par défaut, de notre instinct de survie. On se retrouve à vivre dans la polarité, entre la survie et la mort. Pour éviter le deuxième résultat, on cherchera les menaces potentielles et les solutions à ces dernières. Chercher à contrôler les conditions de sa vie est épuisant et sans fin. Vous les connaissez ceux qui ont peur et qui ont ce besoin de tout contrôler chez eux et pour les autres. En plus de la pression négative qu’ils s’infligent sur eux-mêmes et les autres, ils ne tirent pas le meilleur de personne malgré un certain succès. C’est aussi une façon d’être qui ne procure aucun bien-être et rapproche tout le monde d’un épuisement professionnel. Le paradoxe est que plus on cherche à contrôler les circonstances de notre vie, plus on se sent insécure et plus le besoin de contrôler est accentué.
Pour accéder au vrai pouvoir, ça prend une prise de conscience qui nous permet de faire une suite de choix. Il faut choisir d’accepter ce sur quoi nous n’avons aucun contrôle. Ce qui ne veut pas dire être d’accord ou aimer la situation, mais seulement ne pas se battre contre quelque qu’on ne peut pas changer. C’est aussi accepter les autres tels qu’ils sont, les laisser être qui ils sont pour faire ce qu’ils font de mieux. On choisit ensuite de se libérer du besoin du regard des autres. La vraie liberté passe par être cohérent avec son cœur et ses valeurs, peu importe si on existe dans le regard des autres. Si on agit en cohérence, en pleine conscience et avec bienveillance dans l’intention de servir, il est facile de choisir d’avoir confiance aux résultats de nos actions. On choisit de voir que tout n’est pas une question de vie ou de mort. C’est dans ce laisser-aller qui se dégage un bien-être, une paix d’esprit et le vrai pouvoir.